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L'Amour, soudain
Collection Littérature étrangère
Parution 27 août 2004
Livre 140 × 205 mm 240 pages EAN : 9782879294384 19,80 €

L'Amour, soudain

Aharon Appelfeld

Traduit de l'hébreu par Valérie Zenatti


« Une nuit il rêva qu’Iréna portait l’uniforme de l’armée rouge. Ils étaient ensemble dans une jeep qui fonçait à toute allure. La course s’arrêta soudain, Iréna descendit de la jeep, ôta ses bottes et dévoila un pied parfait. Ernest en fut si ému qu’il s’agenouilla et dit : “Le capitaine Ernest Blumenfeld vous demande l’autorisation d’embrasser la plante de votre pied”, et sans attendre de réponse il inclina la tête et s’exécuta. »

Un écrivain à l’automne de sa vie, une jeune fille dévouée : l’idylle n’est pas nouvelle. D’où vient alors le choc que procure un tel livre ? Au-delà de la banalité apparente, Aharon Appelfeld donne à ce récit une grandeur proprement biblique. Parce que la rencontre d’Ernest et d’Iréna est un événement qui les dépasse, elle devient le révélateur qui permet à chacun d’accéder au sens secret de son existence, devenue enfin déchiffrable. Une vie politique, inscrite dans l’Histoire – celle d’un siècle hanté par le totalitarisme et la destruction de l’identité juive. Et une autre vie, celle que connaissent les « Juifs célestes » chers au cœur d’Aharon Appelfeld.

Entre le proche et le lointain, l’identification et la distanciation, la vie quotidienne et la métaphysique, Aharon Appelfeld invente une littérature d’une force et d’une singularité inouïes.



Aharon Appelfeld est né en 1932 à Czernowitz en Bucovine. Ses parents, des juifs assimilés influents, parlaient l’allemand, le ruthène, le français et le roumain. Quand la guerre éclate, sa famille est envoyée dans un ghetto. En 1940 sa mère est tuée, son père et lui sont déportés et séparés. À l'automne 1942, Aharon Appelfeld s'évade du camp de Transnistrie. Il a dix ans. Il erre dans la forêt ukrainienne pendant trois ans, « seul, recueilli par les marginaux, les voleurs et les prostituées », se faisant passer pour un petit Ukrainien et se taisant pour ne pas se trahir. « Je n'avais plus de langue. »

Fiche de l’auteur
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