5 résultats pour « henry roth »
Un américain, un vrai
Henry Roth
Collection | Littérature étrangère |
Parution | 03 octobre 2013 |
Livre | 145 × 220 mm 288 pages EAN : 9782879297255 22,00 € |
1938. Ira Stigman, le double fictionnel d’Henry Roth, est en plein tourment : il peine à écrire son second roman et vient de rencontrer la nouvelle femme de sa vie, Muriel Parker, une américaine « typique », à l’opposé de ses modestes origines d’immigré juif. Fuyant la colère de son ex-compagne Edith, qui l’entretient depuis des années, Ira part avec un ami communiste à Los Angeles. Puis, fou amoureux, il décide de rejoindre Muriel à New York. Il se lance alors dans une traversée épique des États-Unis, en stop et en train, croisant sur son chemin hobos violents et paysans antisémites. Arrivé à Manhattan, Ira affrontera-t-il enfin sa vie et ses choix, pour devenir un américain, un vrai ?
Magnifique roman d’amour autobiographique, ce dernier tome d’ A la merci d’un courant violent nous offre aussi deux fascinants portraits : celui d’Ira qui voit l’immigré qu’il était, le « yidele élevé au milieu des taudis de Harlem», se transformer en bourgeois, et celui d’un peuple entier subissant une crise sans précédent. Henry Roth recrée brillamment la vie intellectuelle du New York des années 1930, et dépeint également une autre Amérique, qu’il affectionne tout autant, sombrant dans la Grande Dépression et la désillusion politique.
Requiem pour Harlem
Henry Roth
Collection | Littérature étrangère |
Parution | 26 janvier 2000 |
Livre | 145 × 220 mm 376 pages EAN : 9782879291901 21,60 € |
Requiem pour Harlem conclut de façon magistrale l'une des plus extraordinaires odyssées littéraires et spirituelles de notre époque. Dans cet ultime volume de À la merci d'un courant violent, Ira Stigman rompt avec sa famille et son passé, quitte Harlem pour Greenwich Village. La radicalisation de sa vie n'a jamais été aussi extrême.
D'un côté sa relation avec Edith Welles, dont l'influence le conduit vers la poésie et la réflexion intellectuelle. De l'autre côté, sa répugnance pour la pauvreté, sa haine pour son père et le spectre de sa relation avec sa cousine Stella, qui pourrait bien être enceinte de lui.
« Requiem pour Harlem est à la fois le roman de la rupture et celui de la rédemption : il marque la rencontre du jeune homme égocentrique et du vieillard désabusé, de l'écrivain en devenir et de l'écrivain reconnu. Et propose un autoportrait de l'artiste dans « une langue qui est tout à la fois, la sagesse, la beauté divine, la moquerie, le rire, la dérision, la voix de la plus haute ferveur et le bon sens le plus terre à terre ». (J.-M. G. Le Clézio)
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Michel Lederer.
La Fin de l'exil
Henry Roth
Collection | Littérature étrangère |
Parution | 06 février 1998 |
Livre | 145 × 220 mm 516 pages EAN : 9782879291079 23,00 € |
Nous sommes à Manhattan, dans les années 20. Ira Stigman, un jeune homme originaire du Jewish Harlem, tombe follement amoureux d'Edith, professeur de littérature. Edith est une lettrée, une muse, une séductrice. Elle est la maîtresse d'un de ses élèves – Larry Gordon, le meilleur ami d'Ira –, tout en ayant une « love affair ». avec un autre homme. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir une liaison avec Ira qui, de son côté, n'a pas renoncé à ses amours incestueuses.
Ce déchaînement passionnel, dans lequel la trahison semble mener le jeu, se déroule dans le New York intellectuel et littéraire de l'époque, avec ses polémiques autour de l'Ulysse de Joyce –, ses modes, ses discussions jusqu'au petit jour. Mais c'est surtout le regard de l'écrivain sur cette « jeunesse folle » qui donne à l'œuvre, désormais classique, comme un parfum d'immortalité. Car c'est au cours de ces années décisives que se nouent les figures sexuelles et littéraires de l'« esclavage » que Roth mettra une vie à défaire.
La Fin de l'exil est le troisième tome de À la merci d'un courant violent.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Michel Lederer.
Un rocher sur l'Hudson
Henry Roth
Collection | Littérature étrangère |
Parution | 25 août 1995 |
Livre | 145 × 220 mm 480 pages EAN : 9782879290645 23,00 € |
New York, hiver 1921. Ira Stigman a grandi. Le petit garçon qui jouait avec ses camarades dans les rues de Harlem est devenu un jeune homme gauche et orgueilleux. À cause d'un vol, il est renvoyé du collège. L'humiliation est telle qu'il envisage de se jeter dans l'Hudson plutôt que de révéler la vérité à ses parents. Receveur d'autobus, vendeur de sodas sur les stades, apprenti plombier, Ira exerce alors divers petits métiers, et réussit enfin à s'inscrire à l'université de New York. Une autre vie commence, une « éducation sentimentale » marquée par son amitié profonde et intense avec un garçon de son âge, et la rencontre d'une femme qui va jouer un rôle capital dans sa vie. Traître à sa classe – celle des immigrants juifs de la première génération –, étranger à la bourgeoisie et à l'intelligentsia new-yorkaise qui l'attirent, Ira est déchiré. Mais tous ces tourments ne sont rien comparés à la culpabilité qui le torture. En effet, Ira mène une vie sexuelle complètement clandestine, dominée par la passion qu'il voue à sa jeune sœur.
Tel est le fil conducteur de ce livre épique, d'une envergure peu commune (on pense à T. Dreiser, à DW. Griffith), mais dont la forme demeure incroyablement moderne. Sa crudité et sa précision donnent à cet ouvrage écrit par un homme de plus de 80 ans une énergie que rien n'arrête, et qui est comme sa signature : celle d'une vérité romanesque en train de se dévoiler.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Michel Lederer.
A la merci d'un courant violent
Henry Roth
Collection | Littérature étrangère |
Parution | 26 août 1994 |
Livre | 145 × 220 mm 408 pages EAN : 9782879290638 21,50 € |
Nous sommes à New York, en 1914. La Première Guerre mondiale vient d'éclater. Ira Stigman a huit ans. Pour survivre dans les rue de l'Irish Harlem, il faut savoir se battre. Entre une mère douce et aimante et un père violent, au caractère imprévisible, Ira s'invente son propre monde. Il découvre l'humiliation, le secret, la haine, le dégoût du sexe. À quatorze ans, après l'école, il travaille dans une épicerie de luxe. Un autre univers s'ouvre à lui, tandis que la crise approche et que rugissent les années 20, celles de la prohibition.
L'histoire de ce livre se confond avec le destin tourmenté de son auteur, l'un des plus grands écrivains américains du XXe siècle. C'est l'autobiographie romancée d'un homme qui, né en Galicie en 1906, aura connu la gloire et l'oubli, après avoir traversé deux guerres mondiales, la crise de 29, et près d'un demi-siècle de doutes et de solitude.
Écrit dans une langue impure, où se mêlent l'anglais de Shakespeare, le yiddish et le jargon des rues de New York, À la merci d'un courant violent est à la fois un roman d'apprentissage et un document unique sur l'Amérique du début du siècle.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Michel Lederer.