Éditions de l’Olivier

  • Catalogue
  • Auteurs
  • Agenda
  • À la une
  • La maison
  • La page des Éditions de l’Olivier sur Facebook
Et tout ce qui reste est pour toi
Collection Littérature étrangère
Parution 22 August 2003
Livre 140 × 205 mm 224 pages EAN : 9782879293899 20,30 €

Et tout ce qui reste est pour toi

Xu Xing

Traduit du chinois par Sylvie Gentil

Traduit du chinois par Sylvie Gentil


« Je n’avais plus envie de bouger depuis que j’avais traversé la moitié de la Chine à vélo. Comme si j’avais compris qu’il nous reste peu de choses en ce bas monde, et que même ce reste-là n’est pas forcément pour nous. »

Pékin. Le narrateur est sommé par le comité de quartier de surveiller l’entrée de l’immeuble. Installé sur un petit banc, il préfère regarder passer les filles et sympathiser avec le milieu marginal des « artistes » pékinois. Jusqu’à ce que tous ces peintres, acteurs et « intellectuels » provoquent chez lui un peu de dégoût et beaucoup d’ennui. Il est temps de changer d’air.

Séjour au Tibet. Le narrateur regagne sa ville natale. Nous sommes en 1989, au lendemain du Quatre Juin, l’atmosphère est sinistre, ce qui le pousse à rejoindre son ami Xi Yong en Allemagne. À Berlin, après une soirée passée avec un groupe de punks, il entonne L’Internationale et se fait remarquer par la police qui lui conseille d’aller plutôt voir de l’autre côté…

La voix du narrateur nous est proche, mais le croire sur parole serait la pire des erreurs. Ironique, oisif, et pourvu d’un sens aigu du grotesque, il est, avant tout, un écrivain.



Né à Pékin en 1956, Xu Xing fait partie de la « génération perdue », ces enfants dont les parents furent envoyés à la campagne pendant la Révolution culturelle. Lorsque Xu Xing réussit à retourner à Pékin en 1981, il se met à écrire. Ses premiers textes (1981) circulent d’abord sous forme de polycopiés parmi la jeunesse pékinoise. Il faudra attendre 1985 pour que les magazines littéraires commencent à les publier. Après les événements de Tiananmen, Xu Xing se décide à aller passer quelque temps en Europe. Il s’installe en Allemagne. La fondation Böll lui attribue une bourse et l’invite pour un séjour d’un an. De retour en Chine en 1992, il tente en vain de faire publier ses œuvres plus récentes.

Fiche de l’auteur
Du même auteur
  • 61393_couverture_hres_0
  • © 2013-2023 Éditions de l’Olivier
  • Contact
  • À la une
  • Agenda
  • Auteurs
  • Catalogue
  • Mentions légales